Le financement participatif des entreprises au banc d’essai
Ce projet de fusée imprimée en 3D a été réalisé grâce à une levée de fonds via un site de crowdfunding. A Londres, le 10 octobre. | AFP / JACK TAYLOR
L’engouement est réel. Depuis le début de l’année, une soixantaine de start-up ou entreprises de croissance ont levé 18 millions d’euros auprès de particuliers sur la dizaine de sites de financement participatif en capital (ou « crowd equity ») qui existent en France. Ils n’étaient que deux en 2010. Mais les nouveaux entrants affluent, attirés par un cadre légal plus favorable.
Depuis le 1er octobre, les plates-formes disposent d’un statut de conseiller en investissement participatif (CIP), beaucoup moins contraignant que celui de conseiller en investissement financier (CIF) qui prévalait jusqu’alors. Elles peuvent aussi lever jusqu’à 1 million d’euros sans avoir à obtenir l’accord de l’Autorité des marchés financiers (AMF).
En face de ces sites, de plus en plus de particuliers semblent prêts à
Le financement participatif des entreprises au banc d’essai
Ce projet de fusée imprimée en 3D a été réalisé grâce à une levée de fonds via un site de crowdfunding. A Londres, le 10 octobre. | AFP / JACK TAYLOR
L’engouement est réel. Depuis le début de l’année, une soixantaine de start-up ou entreprises de croissance ont levé 18 millions d’euros auprès de particuliers sur la dizaine de sites de financement participatif en capital (ou « crowd equity ») qui existent en France. Ils n’étaient que deux en 2010. Mais les nouveaux entrants affluent, attirés par un cadre légal plus favorable.
Depuis le 1er octobre, les plates-formes disposent d’un statut de conseiller en investissement participatif (CIP), beaucoup moins contraignant que celui de conseiller en investissement financier (CIF) qui prévalait jusqu’alors. Elles peuvent aussi lever jusqu’à 1 million d’euros sans avoir à obtenir l’accord de l’Autorité des marchés financiers (AMF).
En face de ces sites, de plus en plus de particuliers semblent prêts à