
Le dernier jour de l'année est arrivé et, avec lui, l'occasion de faire un rapide (et traditionnel)
bilan de l'innovation dans le secteur financier – avec un cru 2014 qui s'est révélé particulièrement prolifique – ainsi qu'une ouverture sur les
perspectives (pré)visibles pour 2015 – promettant déjà d'être tout aussi excitante…
En guise d'entrée en matière, jetons d'abord un coup d'œil sur les billets de « C'est pas mon idée ! » que vous, lecteurs, avez le plus appréciés. Dans le top 10 des nombres de vues,
AXA se distingue en occupant la moitié des places, avec des sujets aussi variés que son premier
hackathon (avec Salesforce), son
partenariat avec Facebook, sa nouvelle application mobile universelle «
Mon AXA », le
lancement de son produit e-réputation pour les entreprises ou encore sa
stratégie numérique globale.
Cette domination écrasante ne doit pas surprendre : l'entreprise
donnait le ton dès le mois de janvier et ses efforts pour se transformer en « leader du digital » ne se sont jamais relâchés tout au long de l'année. Il s'agit également d'un indicateur d'un autre changement important. En effet, le
secteur de l'assurance, jusqu'alors relativement timide par rapport à l'innovation, s'est brusquement réveillé et a multiplié les initiatives. Un
billet sur la menace émergente de Google, aussi dans le top 10, confirme la prise de conscience.
Malgré son hégémonie sur le classement, AXA n'occupe pas la première marche du podium. Et je dois avouer que le sujet
le plus consulté m'a surpris. C'est à
Fivory, le porte-monnaie virtuel du Crédit Mutuel-CIC, que revient cet honneur. Ainsi, en dépit des hésitations et de l'absence de réel engouement sur le marché, les solutions de paiement par mobile continuent à fasciner. Sans surprise, le nouveau venu ne fait plus beaucoup parler de lui, alors qu'il n'est toujours utilisable qu'à Boulogne-Billancourt, 8 mois après son lancement en fanfare.
Pour faire bonne mesure, le
déploiement de «
beacons » dans les agences du Crédit Mutuel Arkéa, en troisième position, marque l'éveil de la curiosité vis-à-vis de ces balises, dont la plupart des banquiers se demandent encore quel pourra être l'usage. Dans un autre registre, le
tollé qu'ont suscité les velléités exprimées par ING (aux Pays-Bas) d'exploiter commercialement les données de ses clients a fortement retenu l'a