Aujourd'hui, pas une seule entreprise n'échappe au sésame de l'expérience client. Les banques sont aux premières lignes encore secouées par l'électrochoc de la grande crise et mettent en place des outils pour mesurer le taux de satisfaction de leurs clients afin de l'améliorer. L'objectif est de fidéliser les clients pour enrayer l'attrition.
L'expérience client est devenue le nouveau sésame des banques et des assurances. La grande crise de 2008 a encore accentué ce besoin des entreprises financières à jouer la carte de la satisfaction de leurs clients. Tout un monde de confiance et de transparence était à reconstruire et dans certains cas, tout simplement à construire. Mais cette expérience est indissociable d'un contexte où les relations entre les entreprises et leurs clients ont été refaçonnées par les évolutions technologiques. L'assurbanquier AXA a ainsi décidé de miser sur le partenariat avec les startups via un fonds « Axa Strategic Ventures » destiné à cibler des opportunités contribuant à améliorer l'expérience client. Le développement du digital a engendré une multiplication des points de contacts et des canaux, en conséquence, le parcours client s'est complexifié en devenant omnicanal. Et dans ce nouvel univers, la satisfaction du client prend une dimension particulière car l'objectif est de le fidéliser pour limiter l'attrition.
Les banques sont très attentives au désormais fameux Net promoter score (NPS) mis au point par le cabinet Bain & Company. En 2014, la majorité des grandes banques internationales sont parvenues à doper leur taux de recommandation. Les américaines comme JP Morgan ou Citibank ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu puisque leur taux de recommandation a quasiment doublé en un an pour atteindre 16% fin 2014, selon l’étude annuelle menée par le cabinet Bain & Company dans 22 pays, auprès de 83 000 consommateurs.
La France connait une évolution similaire. A fin 2014, les banques de réseau affichent un taux de recommandation de -11%, contre -15% en 2013. Alors que les banques en ligne sont toujours les plus plébiscitées avec un NPS global de 52%. Les banques mutualistes et affinitaires, en tête desquelles La Banque Postale, affichent de leur côté un taux de 11% en 2014, contre 8% un an plus tôt.
Toutes les banques ont aujourd'hui développé des outils pour mesurer cette satisfaction.
Chez HSBC par exemple, le pôle Voix du client évalue au niveau national chaque trimestre, les items-clés de la relation client sur l'ensemble des canaux et des produits. Au niveau des agences, des outils ont aussi été mis à disposition des directeurs afin de recueillir un score de satisfaction globale dans leur agence, des indicateurs de performance et une analyse des verbatims clients. Le directeur peut utiliser les commentaires et les bons scores pour valoriser le travail de son équipe, mais aussi s’appuyer sur les items défaillants pour effectuer des animations sur les points à améliorer.
L'Expérience Client peut se définir comme le ressenti cumulé par le consommateur à la suite de toutes ses interactions avec une entreprise, représentée par ses employés, ses produits, ses magasins et sites internet ou encore ses campagnes marketing et même ses valeurs. Pour mesurer in situ la qualité de ces contacts, HSBC a mis au point des visites mystères dans les agences. Elles permettent aussi de recueillir la perception des clients.
De son coté, ING Direct a lancé une campagne publicitaire audacieuse réalisée par l'agence de communication DDB° Paris, qui compare la relation bancaire à une relation amoureuse. L'acteur se remémore une relation peu transparente, qui se termine par la rupture... Puis d’ un ton jovial il annonce avoir trouvé « celle qui ne lui cache rien ». Sa nouvelle banque. Donc une relation globale car l'expérience client inclut tous les points de contact, avant, pendant ou après l'acte d'achat, mais ne s'y limite pas.
En effet, elle aborde l'entreprise dans sa globalité, en tenant compte des contacts directs et indirects avec le client. Convaincue de cette exigence, Citibank a procédé au début de l'année à une refonte majeure de l’interface de ses presque 10 000 automates installés aux États-Unis. L’ambition de cette modernisation est de rendre l'utilisation des appareils plus intuitive, plus facile, plus fluide et plus rapide, ce qui doit contribuer à améliorer non seulement la satisfaction des clients mais également, dans une certaine mesure, la performance du réseau de GABs. Ainsi, les efforts visant à transformer l'expérience d'achat en un moment d'enchantement, le fameux « effet whaou ! », ne suffisent pas à eux-seuls, mais doivent s'inscrire au sein d'un parcours client « bout en bout » à la fois du point de vue du client comme le service après vente et de l'entreprise avec sa gestion du parcours invisible pour le client.
Encadré(s) : François Robinet, François Robinet, Président d'Axa Strategic Ventures
« Nous pensons que l'amélioration de l'expérience client est un thème global »
- Vous venez de créer le fonds « Axa Strategic Ventures » destiné à cibler des opportunités contribuant à améliorer l'expérience client, est-ce stratégique pour vos métiers ?
Oui complètement car investir dans ces startups qui peuvent impacter l'expérience client est essentiel. C'est ce que la technologie et l'innovation permettent de faire en améliorant l'expérience client. Ensuite de manière générale, l'assurance n'est pas réputée pour avoir le meilleur savoir-faire au niveau de l'expérience client et ces investissements vont contribuer à l'améliorer. C'est d'autant plus important car l'assureur a un rôle sociétal positif et la technologie va réconcilier l'expérience client avec ce rôle. Axa a également une activité bancaire et cette initiative va aussi nous permettre de poursuivre l'amélioration en proposant aussi de nouvelles expériences client dans la banque comme nous l'avons fait avec Soon par exemple.
- Vous comptez vous déployer sur de nombreux continents ?
En effet, notre fonds est doté de 200 M euros et sa vocation est de grandir. Nous nous déployons en Europe et nous sommes en train de le faire aux Etats Unis et nous envisageons aussi de le faire en Asie. C'est un fonds global. Et même si chaque culture va vivre l'expérience client de façon différente, des entreprises comme Amazon ont développé des approches globales pour la consommation. Même si, en ce qui concerne les produits financiers, les spécificités locales sont plus importantes, nous pensons que l'amélioration de l'expérience client est un thème global. Nous avions déjà sept entreprises en portefeuille dans le fonds Axa Seed Factory qui ont désormais intégré Axa Strategic Ventures pour financer leur développement.
- Quelles sont par exemple les expériences clients que vous allez financer ?
La startup américaine Flyr, par exemple, dont l'activité consiste à prévoir le prix des billets d'avion grâce à un algorithme et dont l'originalité est de garantir ce prix. En tant qu'assureur, nous pouvons utiliser cette société en association avec notre assurance voyage. La startup Climat Secure est un autre exemple. Cette société produit des données météo de façon très granulaire qui nous permettent de faire de l'assurance paramétrique. Nous pouvons par exemple assurer une parcelle de terrain contre le gel ou les inondations. L'assurance s'adapte ainsi à un besoin personnalisé et cela peut se décliner dans tous les pays du monde. Nous n'avons bien sûr, pas de velléités d'absorption systématique de start-ups car ce fonds n'est pas un moyen de faire de l'acquisition.
Parallèlement aux initiatives internes, l'assureur compte investir dans les cinq ans 200 millions d'euros dans des start-up à l'échelle mondiale.
Le groupe Axa se veut toujours plus conquérant dans l'innovation. Créée en février 2015, Axa Strategic Ventures, société de l'assureur dédiée à des investissements dans des start-up, se déploie et vient de réaliser un premier investissement de près d'un million de dollars (930.000 d'euros) dans Evercontact, spécialisé dans l'extraction de coordonnées dans les e-mails. « Axa Strategic Ventures a pris le relais d'Axa Seed Factory, véhicule pilote de 10 millions d'euros lancé en 2013 par Axa France et dont le périmètre était limité aux start-up françaises en phase d'amorçage. Or nous avons constaté un réel besoin d'accompagnement à l'échelle internationale pour ces sociétés, ainsi bien sûr qu'un besoin d'étendre nos investissements à toutes les régions où des start-up émergent », commente François Robinet, président d'Axa Strategic Ventures.
Un ancrage en Asie à l'étude
La société de capital-risque élargit dès lors son terrain de chasse et intègre, outre les investissements dans la phase d'amorçage des sociétés, ceux dans les entreprises plus matures (late stage). Les investissements réalisés par Axa Seed Factory (Fundshop, Particeep, Widmee, FlyR et ClimateSecure), repris par Axa Strategic Ventures, viennent compléter le portefeuille, appelé à croître. A changement de dimension, élargissement des moyens. Le véhicule, dont Axa représente l'unique investisseur, dispose dans un premier temps de 200 millions d'euros. « Notre objectif est d'investir cette enveloppe dans les cinq ans », prévoit François Robinet, ajoutant que ce montant pourra être rehaussé en fonction des opportunités et de l'expansion géographique.
Axa Strategic Ventures développe actuellement ses assises à l'international. « Nous déployons les structures juridiques dans les différents pays, avec en Europe des implantations principales à Paris et Londres et des relais à Berlin et Zurich », explique le dirigeant. Aux Etats-Unis, des bureaux sont en cours de constitution à San Francisco et New York, tandis que la société réfléchit « très activement » à une implantation en Asie. Parallèlement, les occasions ne manquent pas. « Le flux de dossiers que nous recevons se révèle significatif et de qualité », observe-t-il. Et les secteurs visés sont multiples. « Les principaux thèmes d'investissement sont aujourd'hui le 'big data', au coeur du métier de l'assurance, les objets connectés en vue de mieux comprendre le rapport risques-clients ou encore l'e-commerce appliqué à l'assurance. Notre objectif est plus globalement d'investir dans ce qui va améliorer l'expérience et le parcours client au sein d'Axa », synthétise François Robinet.
Au-delà de l'aspect financier, « l'idée est de participer à la transformation du groupe et de faciliter la mise en relation entre ces start-up et les différentes activités d'Axa », développe le président. Une coentreprise a été créée entre Axa Corporate Solutions, filiale dédiée aux grandes entreprises, et ClimateSecure, spécialisée dans l'analyse de données météo. De même, des synergies pourraient intervenir entre la société FlyR, qui anticipe l'évolution du prix des billets d'avion, et les activités d'assurance voyage d'Axa.
Les effectifs suivent dans ce contexte une pente ascendante. « Nous sommes en phase de recrutement, annonce François Robinet. Nos équipes devraient prochainement atteindre une quinzaine de collaborateurs, alors que nous n'étions que deux à l'origine de ce projet. »Ces investissements dans des start-up complètent une palette d'initiatives internes. Axa, à travers ses différentes activités, a ainsi investi 950 millions d'euros sur les trois dernières années dans des projets d'évolution interne pour anticiper les transformations liées à la révolution numérique. A cela s'ajoutent différents dispositifs : Axa Lab (observatoire au sein de la Silicon Valley), Start-in (qui vise à développer la réflexion d'équipes internes sur des idées nouvelles) ou encore le Data Innovation Lab (centre d'expertise pour la recherche et l'innovation autour du big data). Axa, via son entité internationale d'assurance Direct Axa Global Direct, a par ailleurs lancé en décembre dernier avec l'agence de développement économique Paris&Co un programme d'incubation... dans lequel Evercontact avait fait son entrée.
La conquête de l'innovation constitue un axe également développé par de nombreux acteurs financiers français, qui multiplient les initiatives. Alors que l'an passé, Crédit Agricole a ouvert un village dédié et que Covéa a mis sur pied un incubateur spécialisé dans l'habitat connecté, BNP Paribas a lancé la semaine passée un espace d'hébergement de start-up.
Evercontact est le service cloud qui extrait les contacts cachés dans les emails, les partage et les met à jour automatiquement. Comptant déjà plus de 100.000 utilisateurs, Evercontact est le seul service cloud entièrement automatisé qui identifie et extrait, de façon fiable et sans effort, les coordonnées présentes dans les emails. Concrètement, le service, qui fonctionne pour Gmail, Google for Work, Outlook et Office 365, analyse les informations présentes dans les signatures d’emails avec la base de contacts de l’utilisateur ou de l’entreprise. Un connecteur permet également de mettre à jour ces mêmes données dans votre CRM (Salesforce, Dynamics, Zoho) et une extension Chrome permet de récupérer et d’ajouter à son carnet d’adresses des contacts trouvés sur le web. Nous avons lancé Evercontact en 2011 et à ce jour, nous avons analysé plus d’1 milliard d’emails et fait gagner... plus d’un million d’heures à nos utilisateurs !
Philippe Laval est le fondateur et CEO d’Evercontact. Entrepreneur dans l'âme, il est ingénieur TélécomParisTech de formation et docteur en informatique linguistique (Paris Diderot). En 2001, il crée Sinequa, leader français des moteurs de recherche sémantique pour entreprise. Il est membre du conseil de l’Ecole Doctorale de linguistique de Paris Diderot et chargé de cours à l’UFR de linguistique-informatique. Il est également membre du comité de sélection de l’incubateur ParisTech Entrepreneurs.
Vous avez récemment rejoint le programme Smart Data en partenariat avec Axa Global Direct, quel était l’intérêt pour vous d’intégrer ce programme d’incubation spécifique ? Qu’est-ce que cela vous a apporté par rapport à une incubation classique ?
C’est une réelle opportunité pour nous de pouvoir travailler avec les équipes d’AXA Global Direct. Jusque-là, notre croissance a été largement alimentée par les Etats-Unis, avec ce programme nous avons pu peaufiner notre démarche commerciale auprès des grands comptes français.
Comment se passe la relation de travail avec un grand groupe ? Est-ce vraiment différent de l'univers startup ?
En l’espèce, avec beaucoup de bienveillance et de curiosité. AXA a très justement identifié dans les startups un état d’esprit, un dynamisme et des modes de management dont ils souhaitent s’inspirer en interne.
Nous sommes dans un échange constant que je pense très enrichissant de part et d’autre.
Quelles sont les similitudes et les grosses différences dans le fonctionnement ?
Les structures hiérarchiques et le circuit de décision sont fondamentalement différents. La complexité des systèmes en place aussi, bien évidemment. D’un côté les décisions mettent plus de temps à être prises, mais de l’autre, une fois prises, le déroulement et l'exécution de la décision sont impressionnants d’efficacité !
Spécialisée dans le Big Data et l’analytics, la start-up qui a déjà déposé deux brevets et levé 4,2 millions d’euros se lance sur le marché du Voyage Loisirs et du Voyage d’affaires. Au-delà de ses produits innovants de prédiction et de garantie des prix, FLYR se distingue en se positionnant sur le marché de l’intention. Un aspect essentiel pour l’industrie. Entretien avec Alexandre Migan, directeur Général de FLYR International.
Quelle est la promesse de FLYR ?
On pense qu’il est possible de créer un produit qui améliore l’expérience d’achat du billet d’avion au niveau du prix tout en apportant davantage de sérénité au consommateur. Pour ce faire, on va le conseiller sur le moment idéal pour acheter son billet. En BtoB, nous allons permettre à nos clients de réaliser des économies et de bien conseiller leurs propres clients sur les moments les plus opportuns pour acheter. On va ainsi aider les professionnels du Voyage à augmenter leur taux de conversion et, grâce à notre capacité à protéger les prix à la hausse et à la baisse, à générer de nouvelles sources de revenus à forte marge, tant en pre-booking qu’en post-booking. En effet, nos produits de protection de prix permettent notamment aux intermédiaires du voyage comme les agences de voyage ou les comparateurs de bénéficier de commissions élevées sur la distribution de services, qui sont complémentaires à la recherche ou à l’achat de billets d’avion et de produits d’assurance voyage. Notre service sera très prochainement accessible au grand public en France.
Comment se distinguent vos deux outils de prédiction ?
Nous proposons ForeSight, un outil de prédiction qui indique le meilleur moment pour acheter les billets d’avion. En réalité, très peu d’acteurs font réellement du prédictif. Nos prédictions sont spécifiques à chaque vol alors que chez Kayak, par exemple, elles sont faites au niveau d’une route aérienne. Nous avons développé une plateforme analytics qui permet de gérer les risques. On gère nos prédictions comme un portefeuille d’options, ce qui nous permet de piloter en temps réel la précision de nos prédictions tarifaires. La solution FareBeacon, elle, est une alerte tarifaire prédictive. Nous émettons des mails permettant au voyageur d’anticiper les variations de prix en lui disant s’il doit acheter son billet dans l’immédiat ou s’il doit plutôt attendre. Nous restons donc en contact avec lui et comme il voit que nous sommes de bon conseil, nous bénéficions d’un fort taux de conversion. A titre d’exemple, sans aucune communication, notre site getFLYR.com réalise un taux de conversion de 10%. Les voyageurs américains adorent notre service et le font savoir à leur entourage. Nous espérons bénéficier du même accueil et bouche à oreille en France et en Europe.
Et vos deux produits de garantie des prix ?
Avec FareKeep, nous pouvons bloquer le prix d’un billet pendant 7 jours. Durant cette période, le client est libre d’acheter ou non le billet et si le prix baisse dura
In the French venture capital milieu, the Dailymotion folk tale is seen as yet another blow to an already weak funding ecosystem. All the people I spoke with last week—VCs, entrepreneurs—say the same thing: The incursion of politics in the destiny of a tech startup sends a terrible message to the VC community—especially to non-French investors. If a startup becomes successful, it is likely to become a political issue in such a way that financial considerations become secondary, at everyone’s expense: employees, founders, and funders.
Such government-induced repellent is the last thing the French economy needs. When it comes to supporting innovation, France already has an image problem—unfair in parts.
For one, the country does not really like entrepreneurs. Despite efforts deployed by all administrations from left to right, public opinion remains suspicious of entrepreneurship, startups, etc. No one really likes success stories here, including the press—which doesn’t help. A few entrepreneurs get lionized, as long as they don’t disturb the establishment, or don’t hire and fire like entrepreneurs.
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Then there are structural obstacles. Here is a list of the most quoted issues by French VCs and entrepreneurs:
Taxes
In due fairness, they note, this problem is largely overstated: Looking at the details, the French tax system is not worse than anywhere else. Actually, many tax incentives favor investments in startups. But some items—stock options, capital gains, a misbegotten Wealth Tax—have justifiably created a perception of a hostile tax environment.
Administrative weight and scrutiny
Today, it doesn’t take more time to start a company in France than in the US or the UK. But after a year, the administrative burden falls on young entrepreneurs’ shoulders, with scores of complicated taxes and paperworks requirements. And the tax collector is watching: in 2012, about one out of five startups endured a tax investigation, twice the previous year’s rate.
Labor laws
A startup requires flexibility—a concept opposed by the super-rigid French labor code that imposes the same obligations on a 10-person company as are held by a big corporation. As a result, entrepreneurs are virtually unable to adjust their staffing to the uncertainties of the business; in every incubator, you hear: “Well I could easily hire three more
La banque américaine compte s’appuyer sur la plate-forme de prêt online afin de financer les emprunteurs les plus éloignés de son scope.
Il semble bel et bien que le prêt online entre particuliers entre dans les mœurs bancaires : après l’injection de 160 millions de dollars par JPMorgan, Credit Suisse et BBVA Ventures dans Prosper, c’est maintenant à son homologue Lending Club de signer un partenariat de 150 millions de dollars avec Citi. L’entreprise dirigée par le Français Renaud Laplanche (cf. son portrait en exclusivité pour Décideurs) n’en est pas à sa première alliance, mais jamais elle n’avait connu pareil soutien d’une banque globale. Le patron de Lending Club répond ainsi aux sceptiques qui se demandaient quand la société commencerait à s’adosser au réseau des grandes banques tout en se félicitant du deal. Pour Citi, ce nouveau contrat est l’occasion de financer les emprunteurs les plus éloignés de son scope et ce faisant, de satisfaire les réglementations liées au Community Reinvestment Act.
En 2010, Éric Schmidt, alors PDG de Google, déclarait que son entreprise créait tous les deux jours autant d’information qu’il en a été créée de l’origine de l’homme jusqu’en 2003, soit 5 exabytes[1]. Ces données, de formats variés, sont générées à très haute fréquence et constituent ce que l’on appelle aujourd’hui communément le Big Data.
La collecte et l’exploitation de cet ensemble de données est si vaste et complexe qu’il est impossible de les traiter à l’aide des systèmes d’informations « traditionnels » possédés aujourd’hui par les entreprises. Utilisables par tous les acteurs de la société, elles permettront une très importante création de valeur pour les compagnies d’assurance qui sauront les recueillir et les exploiter (adaptation d’offres marketing, gestion de la relation client, lancement de nouveaux produits, optimisation de la tarification, commercialisation des données…). De nouveaux acteurs spécialisés dans le recueil et le traitement des données absorberont une partie de la chaîne de valeur et se positionneront en concurrence frontale avec les acteurs traditionnels, qui risquent de « rater le tournant » s’ils ne mettent pas en oeuvre les actions nécessaires.
Quelle est réellement la valeur de ces données ? Comment les compagnies d’assurance doivent-elles faire évoluer leur modèle économique et leur organisation ? Explications.
Pourquoi les données générées par le Big Data sont-elles si précieuses ?
Une multitude d’applications concrètes
Pour les compagnies d’assurance, le Big Data c’est d’abord une immense quantité de données relatives aux assurés, que les services marketing pourront exploiter afin d’augmenter leur efficacité et leur pertinence.
Depuis l’avènement d’internet, le « 2.0 » utilise les données personnelles des assurés (anniversaire, sinistres, changement de véhicule, etc.) afin de déclencher automatiquement des actions de campagne crosscanal (mail, mobile, courrier) et de proposer / adapter de façon automatique les produits commercialisés. Ce marketing basé sur les événements assurés, aussi appelé « triggermarketing », permet aux compagnies d’optimiser la gestion de leur portefeuille d’assurés, mais surtout de gagner de nouveaux clients en leur proposant une offre adaptée à leurs besoins, et ce au moment opportun. Avec le Big Data, il sera désormais possible de recueillir ces données à une fréquence très élevée et donc de déterminer de façon précise le bon produit à proposer, et surtout le bon moment pour le proposer.
Ce travail pourra être effectué par les assureurs eux-mêmes, mais il existe d’ores et déjà des agrégateurs de données[2] vendant des prestations permettant de proposer de façon prédictive des produits à une personne en fonction de son comportement sur internet (publications Twitter, Facebook, blogs, sites consultés, etc.). La prédiction des évènements assurés ira même plus loin grâce aux objets connectés qui donnent la possibilité aux assureurs d’anticiper la probabilité d’occurrence des sinistres, grâce aux « Gadgets » qui se popularisent notamment dans les domaines de la santé, du sport et de l’automobile. L’an
This is an interesting article about impacting life insurance through innovation technology
At AXA Strategic Ventures, we already started to look at this problem by investing in FundShop. We are now looking at extending our investments in other parts of the value chain
Ownership of life insurance has been on a steady decline, and the reason many experts point to are other more pressing financial priorities — particularly with retirement income becoming such a hot priority.
“We’ve consistently seen over the last five years that consumers think life insurance is more expensive than it really is, and now we’re seeing many are also confused as to what factors determine the cost for life insurance,” said Marvin Feldman, president and CEO of Life Happens, an industry advocacy group, speaking at this week’s 2015 Life Insurance Conference in Arlington, Va.
“We need to help educate the public about how affordable life insurance can be and the factors they can control to ensure they get the best and most comprehensive protection possible,” he added.
According to recent data from the 2015 Insurance Barometer study, a report produced annually by Life Happens and LIMRA, the chief financial concern among Americans is having enough money to comfortably retire. Nearly two-thirds of those polled (67%) identify retirement funding as an issue — compared with 55% who flag paying for long-term care services, covering medical expenses (54%) and supporting oneself if disabled and unable to work (51%).
We launched AXA Seed Factory in early 2014 operationally. In 12 months, our tweets were about #fintech but also #insurtech.
Glad to see that we rank 7th in one year as most active accounts in France. Now, AXA Seed Factory is a part of AXA Strategic Ventures and our twitter account was renamed @AXAFactory, focusing an accelerator in #Insurtech = technologies that will reshape the business of insurance.
At that time, we had about >1k followers. Now, with the launch of our global fund, we have 2x followers.
TOP20 : classement des Institutions en #Fintech et #Innovation sur Twitter en France (4ème édition)
______________________________________________________________ GOLD sponsor du blog :
Classement des 20 principaux comptes d’INSTITUTIONS en Fintech et Innovation en France sur Twitter (au 31/12/2014)
Ce classement fait pour la première fois a pour objectif de s’intéresser aux comptes twitter parlant de fintech, innovation ou big data dans le domaine de la banque finance assurance
Last year when I was running AXA Seed Factory, I received 500 deals, made about 30 due diligences and invested in 5 of them before we launched AXA Strategic Ventures. So stats are hard to accept but I do pass on 99% of deals. Many of our quick passes are in the “it’s us, not you” category. Here are our rationale when we are asked for feedback:
1. Stage – too soon or too late. We have an entry point per investment domains or projects we want to invest in.
2. Focus – We must be selective because we focus on #fintech and #insurtech (technologies that will impact the business of insurance NOT insurance technologies only) and we must make sure that our investment can scale with our leverage of AXA Resources. We typically propose 3 ways with our limited partner: 1) AXA is a client, 2) AXA is a distributor or 3) AXA is a re-insurer.
3. Engagement – We also hate to play the slow roll game with entrepreneurs – one of our deeply held beliefs is to either engage or not engage quickly. Hence, we tend to invest closer our our office hubs. We created 6 offices : SF, NY, London, Paris+Berlin+Zurich.
I've been in the investment game since 1997. So, I think that it is pretty clear to me when a deal will not fly. With the approach, we do miss interesting deals but we cannot be everywhere, anywhere and with anyone. However, we need to provide values in #insurtech. Subsequently, we are working on strategic domains where we want to be. And in those domains, we must spend more time understanding dynamics, trends and startup ecosystem.
My ultimate goal is to run our investments the way we think we can be successful at them.
I was recently invited to talk in this panel animated by Marion Moreau (FrenchWeb) at Société Générale with Aymeril Hoang and Stéphane Distinguin, two heavy thought leaders in digital innovation.
Here are a couple of insights.
1/ Are startups challenging current bank services?
Yes, one illustrative chart was pulled out by CB Insights earlier on. In every bank service, we can see now several startups offering similar services hence competing with traditional banks on user experience and services.
At AXA Strategic Ventures, we follow 2 categories: P2P Lending with Particeep and Robo Advisors with FundShop. On P2P, when an industry faces such services, we often observe disruption. Napster in the music industry or Skype in telecom industry are perfect example. Today, we can clearly see the rise of P2P in FinTech and soon we will have to deal with P2P Insurance solutions. That surely means huge disruptions coming for our future investments.
2/ Last year, 69% of investments in the City went to Fintech. Is that a signal?
Yes. Accenture has issued a report about global fintech investments. The graph shows an increasing trend over the past 2 years. I am in insurtech since 2013 with AXA Seed Factory, which has become now AXA Strategic Ventures, a global fund with 6 offices. Each office is in the fintech hub (San Francisco, New York, London, Berlin and Zurich) and we can testify also on this trend. Back in 2013, I met about 100 companies in fintech. Last year, we received about 500 deals. Probably, we reach 1000 deals by year end.
Paris, April 8, 2015 - AXA Strategic Ventures will make its first investment of $1 million in Evercontact, the cloud service that extracts contact information in emails, allows them to be shared with collaborators and keeps CRMs and address books automatically up to date. This new funding will enable the startup to expand its product line, further develop its expertise and accelerate its international growth, specifically with the launch of a US-based subsidiary.
Evercontact, the universal contact management solution for professionals
Already adopted by over 100,000 users, Evercontact is the only fully automated cloud service that accurately and effortlessly finds and updates contact information otherwise left unused in email (Gmail, Google for Work, Outlook, Office 365) by identifying, extracting and then comparing the information in email signatures to a person or company’s contact database. The value is clear for a professional's individual use or even more importantly as a collaborative tool to share contact info in a team's address book or leads and accounts within a CRM platform (Salesforce, Dynamics, Highrise or Zoho). . Thus far, the company has analyzed over 1 billion emails and created and updated more than 300 million user contacts.To provide its service, Evercontact, an innovative French Tech startup & AXA-supported initiative, specializes in linguistic technology using a "Big Data" approach.
“Evercontact came to our attention with its entrance into the Smart Data for Customer Intelligence incubator program launched by AXA Direct and Paris & Co last December. Contact management is obviously a major issue for insurance companies, especially when optimizing their sales relationships,” commented Minh Q. Tran, General Partner of AXA Strategic Ventures and Managing Partner of AXA Factory. “Additionally, investing in technology related to Big Data is one of our priorities and Evercontact, as an innovator in this market, has a potential for international expansion that influenced our decision to provide support for its growth. Evercontact is the first startup to benefit from AXA Factory accelerator program.”
AXA Strategic Ventures & Evercontact: breakthrough acceleration in the US market
The investment by AXA Strategic Ventures demonstrates its determination to harness technological disruption for the benefit of AXA Group companies. Complementing internal efforts to improve customer experience by bringing in new approaches, technologies and business models being developed by young innovative companies can only lead to stronger results. Accordingly, Evercontact will be the first company to benefit from the AXA Factory accelerator, a mentoring program which helps drive the growth of insurance and financial technology startups in France
International expansion and presence in San Francisco
This round will allow Evercontact to finance its technical and commercial development with the goal of boosting its international presence, particularly in the U.S., a crucial market which already accounts for 80% of the company’s revenues. The startup aims to substantially increase sales in the coming months, and to maximize U.S. business by opening an office in San Francisco in 3Q 2015, preparing the groundwork through the UBI i/o immersion program in 2Q. A Business France and BPI France initiative, UBI i/o provides 8 French startups the opportunity to launch or intensify their activity in the U.S. during a 10-week residency in San Francisco. Currently located in Paris, Evercontact has 10 employees and will double that by the end of the year.
“Our first capital injection in 2012 allowed us to validate and structure our offer. This second round of financing comes at a time when Evercontact is more established. The funds will enable us to shift into high gear, and particularly to expand our reach in the worldwide marketplace,” stated Philippe Laval, CEO of Evercontact. “Our service is already successful with US-based companies but our continued growth there requires a local presence, made possible by this support from AXA Strategic Ventures.
About AXA Strategic Ventures
Launched in February 2015, AXA Strategic Ventures is a €200M venture capital fund dedicated to emerging strategic innovations in insurance and financial services, and to provide customer-focused solutions. AXA Strategic Ventures invests in startups via seed funding and also provides venture capital for more established companies. Active globally, the fund currently has 6 offices: San Francisco, New York, London, Paris, Zurich and Berlin, with a local presence in Asia coming in 2015.
Evercontact is a cloud service that discovers missing contacts in emails, allows them to be shared with collaborators and keeps CRMs and address books automatically up to date without any effort. So far, the company has analyzed over 1 billion emails and created and updated more than 300 million user contacts. By automating the tedious and often neglected task of creating, sharing and updating contacts, Evercontact has saved its clients over 1 million hours of work.
Paris, le 8 avril 2015 - AXA Strategic Ventures va réaliser son premier investissement dans Evercontact, le service cloud qui extrait les contacts cachés dans les emails, les partage et les met à jour automatiquement . Cette levée de fonds d’un montant de 1 million de USD va permettre à la startup d'accélérer sa croissance à l’international avec notamment l’ouverture d’une filiale aux États-Unis, de développer son offre et d’acquérir de nouvelles compétences.
Evercontact, La solution de contact management pour les professionnels
Comptant déjà plus de 100.000 utilisateurs, Evercontact est le seul service cloud entièrement automatisé qui identifie et extrait, de façon fiable et sans effort, les coordonnées présentes dans les emails. Evercontact permet de valoriser ces informations, pourtant précieuses mais jusqu’ici inexploitées. Le service, qui fonctionne pour Gmail, Google for Work, Outlook et Office 365, identifie, extrait et compare les informations présentes dans les signatures d’emails avec la base de contacts de l’utilisateur ou de l’entreprise. La valeur ajoutée de ce service est évidente pour les utilisateurs professionnels, tant pour leur usage propre que comme outil collaboratif pour partager des contacts au sein d’un carnet d’adresses partagé ou les leads et comptes au sein d’un CRM (Salesforce, Dynamics, Highrise or Zoho).
Evercontact, startup de la FrenchTech soutenue par le Groupe AXA, s’appuie sur des technologies linguistiques et sémantiques liées au « Big data ». Depuis sa création, le service a analysé plusieurs milliards de mails et a généré et mis à jour plus de 300 millions de contacts pour l’ensemble de ses utilisateurs.
“Evercontact avait déjà retenu notre attention notamment dans le cadre de son entrée dans le programme d’incubation Smart Data for Customer Intelligence lancé par AXA Direct Assurance et Paris & Co en décembre dernier. La gestion de contacts est clairement un enjeu pour les compagnies d’assurances notamment dans une démarche d’optimisation des opérations commerciales. Par ailleurs, investir dans le Big Data fait partie de nos priorités et Evercontact, en tant qu’acteur de ce marché, présente un potentiel de développement mondial qui nous a conforté dans notre envie de l’accompagner dans sa croissance. Pour soutenir et accélérer cette dynamique, Evercontact sera la première startup à bénéficier du dispositif proposé par l’accélérateur AXA Factory.” souligne Minh Q. Tran, General Partner d’AXA Strategic Ventures et Managing Partner chez AXA Factory.
AXA Strategic Ventures / Evercontact : accélérer la percée de la startup sur le marché nord-américain
Cet investissement d’AXA Strategic Ventures dans la startup illustre la volonté du fonds global de capital risque de soutenir le développement de technologies nouvelles et d’approches disruptives portées par de jeunes entreprises innovantes, qui ont le potentiel pour améliorer l’expérience client dans les métiers d’AXA. De son côté, Evercontact compte sur cette opération pour soutenir son implantation sur le marché nord-américain également réalisée dans le cadre du programme d’immersion Ubi i/o porté par Business France et BPI France qui permet à 8 startups françaises de démarrer / accélérer leur activité aux Etats-Unis (10 semaines à San Francisco à partir de fin avril 2015).
Un développement à l’international et une ouverture de bureau à San Francisco
Ces fonds vont permettre à Evercontact de financer son développement technique et commercial dans l'optique d’une accélération à l’international et particulièrement aux États-Unis où elle réalise déjà 80% de son chiffre d’affaires. Pour accompagner cette croissance, la startup ouvrira une filiale à San Francisco au troisième trimestre 2015. Basée à Paris, Evercontact compte 10 collaborateurs et souhaite doubler son effectif en 2015.
“Notre première levée de fonds, réalisée en 2012, nous avait permis de valider et de structurer notre offre. Ce second tour de table arrive à un moment où Evercontact est plus mature. Ces fonds vont nous permettre de passer à une vitesse supérieure notamment en ce qui concerne notre internationalisation. Nous sommes déjà présents aux Etats-Unis mais avons besoin de nous implanter de manière plus marquée en engageant des moyens. AXA Strategic Ventures nous permet de passer un nouveau cap dans notre développement et nous sommes ravis d’avoir pu gagner la confiance d’un partenaire financier de premier plan.” ajoute Philippe Laval, CEO d’Evercontact.
À propos d’AXA Strategic Ventures
Créé en février 2015, AXA Strategic Ventures est un fonds de capital-risque global de 200 millions d’euros, destiné à favoriser l’innovation dans les métiers de l’assurance, de l’épargne, de la banque et la gestion d’actifs dans le but d’améliorer l’expérience client. AXA Strategic Ventures investit aussi bien dans des startups en phase d’amorçage (« Seed ») que dans des entreprises plus matures (« Venture » ou phase de capital-risque). Actif à l’échelle mondiale, le fonds dispose de 6 bureaux : San Francisco, New-York, Londres, Paris, Zürich et Berlin (et en Asie d’ici fin 2015). www.axastrategicventures.com
À propos de Evercontact
Evercontact est un service cloud qui permet de mettre à jour automatiquement les carnets d’adresses et CRM en identifiant les informations présentes dans les signatures des mails reçus. Depuis sa création, le service a analysé plus d’ 1 milliard de mails et a créé et mis à jour plus de 300 millions de contacts pour l’ensemble de ses utilisateurs. En effectuant pour eux cette tâche fastidieuse de mise à jour et de création de contacts, Evercontact a permis à ses utilisateurs de gagner 1 million d’heures depuis son lancement.
(Reuters) - A Houston-based company aims to help motorists pay consistent prices for gasoline at the pump despite market ups and downs.
A web site introduced on Tuesday, www.lovemygasprice.com, works a bit like an insurance policy against price hikes, said company founder and chief executive officer, Geraldo Paulo Manalac.
"What we strive for is just to make it as simple for the customer as possible," said Manalac, who goes by the initials "GP."
The company requires customers to pay $3.99 a month based on an average of 20 gallons consumed each month over a year.
In return, if per-gallon prices rise above $2.75 in the United States and $3.75 in California - the current averages as determined by the U.S. Energy Information Administration - the company pays the difference to the customer's Pay Pal account that month.
If prices remain even with or fall below those caps, the monthly fee to participate piles up for payback in times of higher prices.
It also uses EIA averages to calculate payouts. For example, if the EIA in July says California's average per-gallon price is $4.25, the company would send $10 to the customer's Pay Pal account that month, or the additional 50 cents for 20 gallons.
The cap in California is higher than elsewhere because gasoline typically costs more there because of state-specific boutique blending requirements that largely prevent importing fuel from other states.
If the motorist uses more than 20 gallons a month, the payback would be less, Manalac said. The company picked that average amount to keep the program simple. It will not and cannot track where and how often motorists fill their tanks.
The cap at the time a customer signs up is good for a year, Manalac said. At renewal time a year later, it could be higher or lower, depending on what the EIA then says is the average price.
The company said customers do not sign contracts and can withdraw at any time after signing up.
Compare.com is based out of Innsbrook. Photo courtesy of Compare.
A recently rebranded Richmond company has paired with Google on its launch of an insurance shopping site.
Founder and CEO of Compare.com Andrew Rose said a Google executive approached him last year about working together to expand the market for auto insurance comparison shopping.
“We share a general desire to change how U.S. consumers shop for auto insurance,” Rose said. “(The conversation) centered around how that might be expedited to our mutual benefit.”
Compare.com, formerly Comparenow.com, is headquartered in Glen Allen and lets users compare auto and other types of insurance quotes. The 45-person company makes its money from a referral fee charged to whichever of its 48 insurance carriers sells a policy through the website.
Rose, a former Elephant Insurance exec, said auto insurance is a $180 billion industry and that each year about a third of U.S. consumers go shopping for a new carrier. Rose said that means there’s $60 billion a year in insurance premiums up for grabs. Of those shoppers considering buying a new policy, only a third end up going through with it, Rose said.
“That still means there’s about $20 billion of premiums in play,” he said. “There’s an enormous opportunity for us to change how consumers shop. What is fantastic is that U.S. consumers are already conditioned to comparison shop for so many things.”
Andrew Rose
Rose said travel sites like Kayak and Expedia are making comparison shopping the norm. Google seems to agree.
In March, the Silicon Valley juggernaut rolled out Google Compare, an auto insurance quote comparison tool. While the company already had advertising relationships with insurance companies, it also reached out to a number of sites like Compare.com to bolster the breadth of its quote comparisons.
The information submitted by shoppers on Google Compare gets forwarded to Compare.com, which then reaches out to its own roster of carriers for quotes. The agreement essentially lets users search on Google Compare and Compare.com, along with other comparison sites, simultaneously through one platform.
“We effectively partner and provide them rates for consumers that originally go on Google’s site,” Rose said.
A Google spokesman wouldn’t comment on the company’s partnership with Compare.com. Google is expected to make its insurance shopping service available outside of California later this year.
Rose would not go into details about the terms of the arrangement.
“It’s not ultra-short and it’s not for the long term,” Rose said. “We’re going to get some money out of it, and they’re going to get some money out of it.”
The partnership with Google is just the latest boon for the Innsbrook-based company. Last year, Compare.com
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