Direct Assurance va lancer une offre qui ajustera chaque mois le tarif en fonction du comportement du conducteur.
Les automobilistes français vont bientôt découvrir une nouvelle forme d'assurance. Direct Assurance va commercialiser d'ici à la fin de l'année une première offre de « pay how you drive ». Littéralement, la filiale de vente directe d'AXA promet de « payez comme vous conduisez » aux clients qui souscriront ce contrat et feront équiper (gratuitement) leur voiture d'un capteur connecté. Le montant de leur prime d'assurance sera ajusté tous les mois en fonction de la qualité de leur conduite.
« Notre ambition est d'améliorer le comportement des conducteurs », explique Godefroy de Colombe, PDG de Direct Assurance. L'assureur cible en priorité les jeunes en leur promettant jusqu'à 30 % de ristourne. L'intérêt est évident puisqu'il peut espérer une baisse de la sinistralité chez cette population particulièrement à risques.
Direct Assurance a commencé à préparer le terrain avec la mise à disposition gratuite d'une application mobile qui évalue la conduite. Virages, freinages, accélérations, allure, les données recueillies via le GPS du smartphone du conducteur permettent de donner un score pour chaque trajet, en tenant aussi compte d'éléments extérieurs (type de route, météo, visibilité). Il est aussi possible pour celui qui conduit de comparer ses performances avec les autres utilisateurs de cette application.
Signe que les assureurs s'intéressent de plus en plus au sujet, Allianz France vient de lancer une solution de « conduite connectée », proposée en option de son contrat auto (pour 50 euros par an). Associant le smartphone et un boîtier réalisé par TomTom Telematics, cette solution propose des services d'assistance et un outil d'évaluation de la conduite. Allianz France envisage de se servir des données ainsi collectées pour accorder des baisses de tarifs aux conducteurs assurés les plus vertueux.
Logique du produit
Reste à voir si le « pay how you drive » prendra davantage que le « pay as you drive ». Arrivée en France à la fin des années 2000, cette assurance fondée sur le kilométrage parcouru n'a pas réussi à percer. « Mais quand les premières offres ont été lancées, le marché et la technologie n'étaient pas encore très matures. Et surtout, le modèle économique n'était pas très intéressant, ni pour l'assuré, parce que les réductions n'étaient pa
via www.lesechos.fr
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