L’assurance-vie en ligne, c’est-à-dire les contrats 100 % web distribués par les pure-players de la banque et essentiellement gérés par Suravenir et Generali, a du souci à se faire. C’est en substance ce que nous dit un article des Echos.fr intitulé « Assurance-vie en ligne, le plus des FinTech ». En cause, l’arrivée sur ce marché de Fintech. Elles promettent de bousculer les acteurs traditionnels et ceux de l’assurance vie en ligne, en automatisant la gestion des contrats. Focus.
Etat des lieux de l’assurance-vie en ligne
L’assurance-vie en ligne, c’est d’abord les contrats distribués par ING Direct, Boursorama Banque, Fortuneo ou encore Altaprofits… Leur point commun ? Des frais réduits : 0 % de frais de versements, 0 % de frais d’arbitrage et des frais de gestion raisonnables, flirtant avec les 0,60 %.
Comparés aux contrats d’assurance-vie grands publics, commercialisés par les banques traditionnelles, les assurances vie en ligne affichent des performances bien plus élevées. A titre d’exemple, les supports en euros des contrats d’assurance vie internet ont servi des taux de rendement de l’ordre de 3 %, voire plus en 2015, quand les contrats grands publics atteignaient péniblement les 2 %.