#CVC, #Corporate #Venture - Le financement des startups par les grands groupes français en plein boom
De Safran à Orange, en passant par EDF, la CNP ou Seb, le nombre de fonds de "corporate venture" a explosé en France depuis deux ou trois ans, pas seulement chez les groupes du CAC 40, mais aussi des ETI et des entreprises mutualistes.
(Crédits : Hub BPI France)
Plus de quinze ans après l’éclatement de la bulle internet qui avait échaudé bien des groupes du CAC 40, le « corporate venture » fait un fulgurant come-back en France. Dans une approche plus structurée.
Longtemps frileux, échaudés par les déboires connus lors de l'éclatement de la bulle Internet en 2000, les grands groupes français sortent de leur réserve et se mettent à investir significativement dans les startups. « On assiste à une nette accélération du corporate venture en France ; c'est un phénomène que l'on ne peut pas négliger », a relevé vendredi Cécile Brosset, la directrice du Hub Bpifrance, qui tenait une table ronde sur le sujet. Et ce même si « le nombre d'acquisitions par des grands groupes reste proche de zéro ! », a-t-elle ajouté.
Le nombre de transactions réalisées par des fonds de capital-risque émanant de grands groupes ou entreprises de taille intermédiaire a explosé l'an dernier : selon les chiffres non exhaustifs, rassemblés par le Hub, service d'apporteur d'affaires pour les grands groupes et les startups au sein de la banque publique d'investissement, il y a eu 590 deals signés par des « corporate ventures » en 2016, contre 243 l'année précédente, pour un montant cumulé de 2,7 milliards d'euros (1,5 milliard en 2015).
Aux Etats-Unis, sur le seul premier semestre, le « corporate venture capital » (CVC dans le jargon) a financé des startups à hauteur de 8,6 milliards de dollars. Loin derrière les géants Google Ventures ou Intel Capital, le français Axa était tout de même au niveau mondial le 24e fonds corporate le plus actif l'an dernier, selon CB Insights.
[L'envol des investissements des fonds de corporate venture en France de
#CVC, #Corporate #Venture - Le financement des startups par les grands groupes français en plein boom
De Safran à Orange, en passant par EDF, la CNP ou Seb, le nombre de fonds de "corporate venture" a explosé en France depuis deux ou trois ans, pas seulement chez les groupes du CAC 40, mais aussi des ETI et des entreprises mutualistes.
(Crédits : Hub BPI France)
Plus de quinze ans après l’éclatement de la bulle internet qui avait échaudé bien des groupes du CAC 40, le « corporate venture » fait un fulgurant come-back en France. Dans une approche plus structurée.
Longtemps frileux, échaudés par les déboires connus lors de l'éclatement de la bulle Internet en 2000, les grands groupes français sortent de leur réserve et se mettent à investir significativement dans les startups. « On assiste à une nette accélération du corporate venture en France ; c'est un phénomène que l'on ne peut pas négliger », a relevé vendredi Cécile Brosset, la directrice du Hub Bpifrance, qui tenait une table ronde sur le sujet. Et ce même si « le nombre d'acquisitions par des grands groupes reste proche de zéro ! », a-t-elle ajouté.
Le nombre de transactions réalisées par des fonds de capital-risque émanant de grands groupes ou entreprises de taille intermédiaire a explosé l'an dernier : selon les chiffres non exhaustifs, rassemblés par le Hub, service d'apporteur d'affaires pour les grands groupes et les startups au sein de la banque publique d'investissement, il y a eu 590 deals signés par des « corporate ventures » en 2016, contre 243 l'année précédente, pour un montant cumulé de 2,7 milliards d'euros (1,5 milliard en 2015).
Aux Etats-Unis, sur le seul premier semestre, le « corporate venture capital » (CVC dans le jargon) a financé des startups à hauteur de 8,6 milliards de dollars. Loin derrière les géants Google Ventures ou Intel Capital, le français Axa était tout de même au niveau mondial le 24e fonds corporate le plus actif l'an dernier, selon CB Insights.
[L'envol des investissements des fonds de corporate venture en France de