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Ex-General Partner at AXA Strategic Ventures, Minh Q. Tran launched a venture capital firm, Insurtech Capital, with the goal of linking (re) insurers with startups as part of strategic and financial objectives. We took advantage of his presence as a speaker at the Insurtech Summit to come back with him on this project and his vision of insurtech.
Can you tell us why you created Insurtech Capital?
I believe in disruptive technologies and in particular insurtech. This is an area that I appreciate because I do research trends. When I see trends merging, I know that I have detected something that will impact the field of insurance.
Currently research shows that the main players in insurance were on their reserves for fear of being "uberized" by an external player, but all today understand the need for their companies to turn to innovation. Thus emerged a universe of partnership between insurers and startups. The integration of innovation and thus new technological tools should in the future be geared more towards the development of prevention mechanisms. What interests me from here is to convince insurers to get involved in the development of insurtech. In this context, what is important for me is to go to the insurers how to get involved effectively in the development of insurtech.
It is in this idea that I created Insurtech Capital because a venture capital is the best way to bring something and because in my opinion, @AXAVentures did not cover the whole industry because it answered the problems of 'an insurer, hence the fact of having seized this opportunity. Insurtech Capital is therefore the fund dedicated to insurers and reinsurers wishing to improve their internal processes and to further integrate innovative technologies.
Are insurers difficult to convince?
I try in any case to disassemble the importance of investing in this area, because this transformation is necessary or even inevitable. Many companies have been left behind by lack of anticipation, like Blackberry or Kodak, which shows the importance of being agile.
How big are incubators of startups ready to grow in insurtech?
These startups are very numerous. I launched the AXA Seed Factory project in 2012 and have since traded with more than 3,000 companies in Insurtech. I also developed a technology to list these startups, an indexing robot based on a big data model to find the right startup for the project.
Insurtech Capital's current strategy is to find insurtech startups not only via conferences, but also via technology because only one physical person can not cover the entire world and all conferences. A robotic system can, by continually enriching you with data from around the world.
Compared to the fintech, how do you analyze the development trends of insuretch?
Compared to year zero, insurtech developments are similar but faster. Insurtech is an area that certainly attracts startups, but for four reasons: a gigantic market, very regulated, purely driven by technology and lagging behind its digitalization compared to other industries. We also note that many fintechs are embarking on insurtech. The two domains are related but also stand out by singular themes. For example, fintech does not invest in health or damage as opposed to insurtech.
Are there any prevention mechanisms that stand out?
Prevention is currently focused on health and compensation but it is a field in the development phase since insurers seek to change their image to no longer be a compensation company, but a proactive society towards the customer.
Are not you afraid that insurtechs, by incorporating technologies, will dehumanize the insurance industry?
Technologies are not going to replace human input but help it. Individuals are increasingly connected people, with fast access to digital information. Therefore, insurers must respond to this new behavior by incorporating new technologies to better inform for better prevention.
Benjamin Garnier
Ex-General Partner chez AXA Strategic Ventures, Minh Q. Tran s'est lancé dans la création d'une société de capital-risque, Insurtech Capital, avec pour objectif de mettre en lien les (ré)assureurs avec des startups dans le cadre d'objectifs stratégiques et financiers. Nous avons profité de sa présence en tant que speaker à l'Insurtech Summit pour revenir avec lui sur ce projet et sa vision de l'insurtech.
Pouvez-vous nous parler des raisons qui vous ont amené à créer Insurtech Capital ?
Je crois beaucoup aux technologies de rupture et en particulier en l'insurtech. C'est un domaine que j'apprécie car j'y effectue des recherches de tendances. Quand je vois que des tendances fusionnent, je sais que j'ai détecté quelque chose qui va impacter le domaine de l'assurance.
Actuellement les recherches démontrent que les principaux acteurs de l'assurance étaient sur leurs réserves de peur d'être "uberisé" par un acteur externe, mais tous comprennent aujourd'hui le besoin pour leurs entreprises de se tourner vers l'innovation. Ainsi a émergé un univers de partenariat entre les assureurs et les startups. L'intégration de l'innovation t donc de nouveaux outils technologiques devrait l'avenir davantage s'orienter vers le développement de mécanisme de prévention. Ce qui m'intéresse à partir de là c'est de convaincre les assureurs de s'impliquer dans le développement de l'insurtech. Dans ce contexte, ce qui est important pour moi c'est de monter aux assureurs comment s'impliquer de manière efficace dans le développement de l'insurtech.
C'est dans cette idée que j'ai créé Insurtech Capital car un venture capital est la meilleure manière d'apporter quelque chose et parce que selon moi, @AXAVentures ne couvrait pas l'ensemble de l'industrie puisque cela répondait aux problématiques d'un assureur, d'où le fait d'avoir saisi cette opportunité. Insurtech Capital est donc le fond dédié aux assureurs et réassureurs souhaitant améliorer leurs processus internes et intégrer davantage les technologies innovantes.
Les assureurs sont-ils difficiles à convaincre ?
J'essaie en tout cas de leur démonter l'importance d'investir dans ce domaine, car cette transformation est nécessaire voire inévitable. Beaucoup d'entreprises se sont vus distancer par manque d'anticipation, comme Blackberry ou Kodak, ce qui montre l'importance d'être agile.
Quel est l'ampleur des pépinières de startups prêtes à se développer dans l'insurtech ?
Ces startups sont très nombreuses. J'ai lancé le projet AXA Seed Factory en 2012 et j'ai depuis échangé avec plus de 3000 sociétés dans l’insurtech. J'ai également développé une technologie permettant de lister ces startups, un robot d'indexation basé sur un modèle de big data permettant de trouver la startup adéquate au projet.
La stratégie actuelle d'Insurtech Capital est de dénicher des startups insurtech non seulement via des conférences, mais aussi via la technologie car une seule personne physique ne peut pas couvrir le monde entier et toutes les conférences. Un système robotisé le peut, en vous enrichissant continuellement de données du monde entier.
Comparé à la fintech, comment analysez-vous Les tendances de développement de l'insuretch ?
En comparaison à l'année zéro, les développements de l'insurtech sont similaires mais plus rapides. L'insurtech est un domaine, certes, qui attire beaucoup les startups, mais pour quatre raisons établies : un marché à taille gigantesque, très régulé, purement drivé par la technologie et en retard sur sa digitalisation par rapport aux autres industries. On remarque également que beaucoup de fintechs se lancent dans l'insurtech. Les deux domaines sont liés mais se démarquent également par des thématiques singulières. Par exemple, la fintech n'investit pas dans la santé ou le dommage au contraire de l'insurtech.
Y'a-t-il des mécanismes de prévention qui se démarquent ?
La prévention est pour l'instant orientée vers la santé et les dédommagements mais c'est un domaine en phase de développement puisque les assureurs cherchent à changer leur image pour ne plus être une société de dédommagement, mais une société proactive envers le client.
Ne craignez-vous pas que les insurtechs, par l'incorporation de technologies, ne déshumanisent le secteur de l'assurance ?
Les technologies ne vont pas remplacer l'apport humain mais l'aider. Les particuliers sont des personnes de plus en plus connectés, avec un accès rapide à l'information digitale. Dès lors, les assureurs se doivent de répondre à ce nouveau comportement par l'incorporation de nouvelles technologies permettant de mieux informer pour mieux prévenir.
Benjamin Garnier
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