#Insurtech #Blockchain #PreventionTech - La France prendra-t-elle le virage des « Deep Tech » ?
(Crédits : DR)
Alors qu'émergent des technologies révolutionnaires, les startups françaises de l'innovation de rupture pâtissent d'un accès difficile au financement, de l'absence d'un écosystème structuré et de collaborations insuffisantes avec les grands groupes.
Internet, le GPS, le véhicule autonome... Ces innovations de rupture ont toutes un point commun : développées par des chercheurs dans des laboratoires, elles ont changé le monde ou s'apprêtent à le faire. Elles ont aussi permis aux États-Unis, toujours à la pointe des technosciences grâce à ses universités et à son agence fédérale, la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), d'asseoir sa domination économique mondiale.
Mais les progrès rapides et spectaculaires des technosciences pourraient rebattre les cartes. Et donner à d'autres acteurs, notamment la Chine mais aussi l'Europe, et pourquoi pas la France, qui ne manque pas d'atouts en matière scientifique, l'opportunité de s'illustrer. Après une bonne décennie dominée par la low tech, c'est-à-dire la rupture des modèles économiques et la création de nouveaux usages à partir de technologies existantes (Amazon dans l'e-commerce et le cloud, Uber dans les mobilités...), la deep tech, autrement dit l'innovation profonde à partir de technologies inédites, s'apprête à faire son grand retour.
« Nous entrons dans un nouveau cycle d'innovation, car nous devons répondre aux défis posés par la révolution numérique et la transition énergétique », affirme Guillaume Vandenesch, le directeur général de l'ONG Hello Tomorrow, spécialisée dans la promotion et la valorisation des deep tech.
Pourquoi maintenant ? Parce que les potentialités offertes par la convergence de nombreuses technologies, qui arrivent à une forme de maturité au même moment, donne des opportunités inédites aux startups : big data, intelligence artificielle, robotique, réalité virtuelle et augmentée, blockchain, drones, nanotechnologies, informatique quantique, Internet des objets, séquençage de l'ADN, automation... Les croisements sont nombreux, dans tous les domaines, des mobilités à l'énergie, en passant par la finance, l'aéronautique ou encore la santé.
« Les technosciences existent depuis le xixe siècle, mais jamais les chercheurs et les entrepreneurs du monde entier n'ont eu autant d'opportunités pour tenter de changer le monde », poursuit Guillaume Vandenesch.
Selon le fonds britannique Atomico, il existerait 3500 startups deep tech dans le monde en 2015. Beaucoup plus selon Hello Tomorrow, qui regrette l'absence d'outils pour les recenser. Ce n'est pas vraiment étonnant : les d
#Insurtech #Blockchain #PreventionTech - La France prendra-t-elle le virage des « Deep Tech » ?
(Crédits : DR)
Alors qu'émergent des technologies révolutionnaires, les startups françaises de l'innovation de rupture pâtissent d'un accès difficile au financement, de l'absence d'un écosystème structuré et de collaborations insuffisantes avec les grands groupes.
Internet, le GPS, le véhicule autonome... Ces innovations de rupture ont toutes un point commun : développées par des chercheurs dans des laboratoires, elles ont changé le monde ou s'apprêtent à le faire. Elles ont aussi permis aux États-Unis, toujours à la pointe des technosciences grâce à ses universités et à son agence fédérale, la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), d'asseoir sa domination économique mondiale.
Mais les progrès rapides et spectaculaires des technosciences pourraient rebattre les cartes. Et donner à d'autres acteurs, notamment la Chine mais aussi l'Europe, et pourquoi pas la France, qui ne manque pas d'atouts en matière scientifique, l'opportunité de s'illustrer. Après une bonne décennie dominée par la low tech, c'est-à-dire la rupture des modèles économiques et la création de nouveaux usages à partir de technologies existantes (Amazon dans l'e-commerce et le cloud, Uber dans les mobilités...), la deep tech, autrement dit l'innovation profonde à partir de technologies inédites, s'apprête à faire son grand retour.
« Nous entrons dans un nouveau cycle d'innovation, car nous devons répondre aux défis posés par la révolution numérique et la transition énergétique », affirme Guillaume Vandenesch, le directeur général de l'ONG Hello Tomorrow, spécialisée dans la promotion et la valorisation des deep tech.
Pourquoi maintenant ? Parce que les potentialités offertes par la convergence de nombreuses technologies, qui arrivent à une forme de maturité au même moment, donne des opportunités inédites aux startups : big data, intelligence artificielle, robotique, réalité virtuelle et augmentée, blockchain, drones, nanotechnologies, informatique quantique, Internet des objets, séquençage de l'ADN, automation... Les croisements sont nombreux, dans tous les domaines, des mobilités à l'énergie, en passant par la finance, l'aéronautique ou encore la santé.
« Les technosciences existent depuis le xixe siècle, mais jamais les chercheurs et les entrepreneurs du monde entier n'ont eu autant d'opportunités pour tenter de changer le monde », poursuit Guillaume Vandenesch.
Selon le fonds britannique Atomico, il existerait 3500 startups deep tech dans le monde en 2015. Beaucoup plus selon Hello Tomorrow, qui regrette l'absence d'outils pour les recenser. Ce n'est pas vraiment étonnant : les d