À propos de Mandalore Partners
Mandalore Partners est un (Corporate) Venture Capital-as-a-Service pour les assureurs qui souhaitent dé-risquer leur programmes d’innovation avec des investissements stratégiques et financiers avec de la mesure d’impact. Avec Insurtech Capital, notre fonds dédié au Groupe Apicil, nous investissons dans les technologies autour des métiers de l’assurance, l’asset management et de l’épargne.
Contact Presse : [email protected]
Most big French groups have their #CVC. I used to work for one. I have also created many #CVC vehicles or worked for them.
But for ETI or Mid-Sized Corporates? How to create a vehicle w/o hiring or w/o being a passive Limited Partner to a typical funds?
Odysseus develops this platform in order to better help ETI to launch their CVC because unlike typical VCs, we want to co-create business opportunities also...
Qui n'a pas son fonds de « corporate venture » ? Avoir sa propre structure de capital-risque pour investir directement dans des startups est devenu incontournable chez les grands groupes français, dans leur stratégie d'open innovation et de veille concurrentielle et technologique. Le Corporate Venture Capital (CVC) n'est pas un phénomène nouveau, mais il a pris une énorme ampleur ces dix dernières années avec l'accélération du rythme des innovations et l'arrivée de nouveaux entrants et technologies bousculant tous les secteurs. Au point que les fonds corporate sont devenus un maillon indispensable de la chaîne de financement dans l'écosystème de startups dans le monde en général et en Europe en particulier.
La participation des fonds d'entreprise a atteint un record historique dans le monde l'an dernier selon CB Insights : plus de 2.740 tours de table d'un montant proche de 53 milliards de dollars (en hausse de 47%). Ils sont désormais présents dans près d'une opération sur quatre (23% contre 16% en 2013).
--
[Les fonds de corporate venture du monde entier ont participé à un record de 2.740 tours de table en 2018, pour...
L’union ferait-elle la force ? Un nombre croissant de grands groupes comme d’entreprises moyennes investissent – généralement de façon minoritaire – dans des start-up, devenant ainsi des acteurs du capital risque. La montée en puissance du Corporate Venture Capital ne se dément pas, notamment aux États-Unis où plus de 100 CVC sont actifs, pour des montants gérés de 7 milliards d’euros[1]. Le marché français du CVC, qui représente 300 millions d’euros, tend toutefois à devenir un des plus actifs en Europe.
Les temps sont loin où seules les entreprises de la pharmacie et de la technologie étaient concernées. Si les sociétés visées sont majoritairement celles du numérique, des sciences de la vie et les Cleantech, la plupart des secteurs sont désormais concernés (banque-assurance, aéronautique, grande distribution, industrie alimentaire, énergie, médias, cosmétiques…) avec des synergies variables entre le groupe et la start-up. L’innovation étant la composante centrale de la croissance, l’enjeu pour le groupe est de capter l’agilité pour pérenniser son activité, voire repenser son modèle économique, tout en restant maître du jeu.
Le développement des CVC s’explique aussi par l’interdépendance croissante des fonds d’investissement d’entreprises avec les fonds d’investissement classiques soucieux de rapprocher rapidement leurs poulains des grands groupes. Attention toutefois : la masse d’investissements disponible peut conduire à une survalorisation des start-up par les groupes !
Distincts d’autres formes de collaboration (incubateurs, accélérateurs, hackathons…), les CVC exercent systématiquement le double rôle d’investisseur et de détecteur d’innovation aux côtés d’autres investisseurs. Ils peuvent être investisseurs (Limited Partner) dans un fonds d’investissement géré par une société de gestion de Private Equity ou Venture capital, ou bien représenter une structure ad hoc souvent pilotée par les équipes M&A des grands groupes mais dotée d’une organisation et d’une gouvernance dédiées. Quant aux façons de travailler, elles varient selon la maturité stratégique et la taille des groupes investisseurs.
L’article récent de Kasia Kalewska, membre de la SFAF et conseil indépendant en Private Equity[2] est complété ici par plusieurs témoignages permettant de comprendre l’évolution de cette activité et d’en dessiner les perspectives d’avenir.
Michèle Hénaff, rédactrice en chef de la revue Analyse financière
Dossier coordonné par Anne Bechet, journaliste, et Jean-Yves Léger, membre du comité de rédaction de la revue Analyse financière.
[1] Source BPI France.
[2] La revue Analyse financière n°65 (octobre-décembre 2017) – p.9.
Au sommaire de ce focus :
> Acheter la version numérique du focus « Corporate Venture, quand agilité rime avec croissance »
Aster Capital : « Un écosystème favorisant les relations entre start-up et grands groupes »
Entretien avec Jean-Marc Bally, Aster, par Anne Bechet
> voir l’article
Engie New ventures : « Un levier stratégique avant tout »
Entretien avec Hendrik Van Asbroeck, Engie New Ventures, par Anne Bechet
> voir l’article
Edenred Capital Partners : « Notre fonds de Corporate Venture vise les synergies opérationnelles »
Entretien avec Philippe Dufour, groupe Edenred, par Anne Bechet
> voir l’article
Seed Founders : « Permettre aux ETI d’accéder aux meilleures opérations »
Entretien avec Minh Q. Tran, Seed Founders, par Anne Bechet
> voir l’article
http://about.me/minh_q_tran
Recent Comments