FLYR Secures $8 Million Series A Financing - Fare Prediction Company to Aggressively Accelerate Growth
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Data science company FLYR announced today it has completed a $8 million Series A round of funding led by Peter Thiel.
“We are invigorated by Peter Thiel’s investment” -- Jean Tripier, Co-founder and CEO of FLYR.
San Francisco, California (PRWEB)January 18, 2017
FLYR, the data science company that applies the power of predictive analytics and machine learning to the world of travel, announced today it has completed a $8 million Series A round of funding led by Peter Thiel. Thiel is joined by existing investors such as JetBlue Technology Ventures, Streamlined Ventures, AXA Strategic Ventures, Amadeus, Western Technology Investment, Plug and Play and Chasm Capital Management. The investment will help the company aggressively expand its suite of fare prediction and booking optimization solut
via www.prweb.com
San Francisco, New York, Londres sont les hauts lieux de la fintech dans le monde. Ces technologies de la finance qui entendent la faire entrer dans une nouvelle ère constituent désormais une véritable industrie. L'Europe continentale s'est lancée dans la course avec retard mais multiplie les événements et les mesures destinées à créer un terrain propice à leur émergence. « Les Etats-Unis restent en tête et accueillent 70 % de l'investissement dans les 'fintech' mais l'Europe est en pleine croissance, rappelle Emmanuel Viale, directeur du Tech Lab d'Accenture à Sophia Antipolis.
La France, en cinquième position en Europe, comble un peu son retard grâce à des aides gouvernementales attribuées aux créateurs d'entreprise, mais il reste difficile de se financer alors qu'aux Etats-Unis, lever 5 millions d'euros est la norme. » Bien que les levées de fonds se multiplient dans l'Hexagone, le mouvement est récent. Les pouvoirs publics ont pris conscience qu'il était temps d'agir. Fleur Pellerin puis Axelle Lemaire, secrétaires d'Etat au Numérique, ont pris les choses en main et mené diverses initiatives pour soutenir l'émergence des fintech françaises, en mobilisant notamment Bpifrance, outil public de financement. « En trois ans, nous avons financé 100 projets pour un montant total de 12 millions d'euros et nous investissons aussi via des fonds de fonds, détaille Paul-François Fournier, directeur exécutif et de l'innovation de Bpifrance. Nous avons créé un 'Hub Corporate', point de contact entre grands groupes et start-up, afin de favoriser l'acquisition de jeunes pousses par de grandes entreprises. Bpifrance a aussi des bureaux à San Francisco pour favoriser les contacts avec les acteurs mondiaux. » En parallèle, le Pôle Finance Innovation labellise les projets de fintech innovantes et les aide à trouver leur premier client, à lever des fonds et à accroître leur visibilité. Il a ainsi accompagné 500 entreprises parmi lesquelles de belles réussites comme SmartAngels, Unilend, Finexkap ou Paytop. Ces efforts contribuent à structurer « l'écosystème », mais ne suffisent pas. Sévérité française Le cadre réglementaire est primordial. Londres a bénéficié dès 2010-2011 d'une approche pragmatique du régulateur qui a créé un environnement favorable aux innovations. Le gouvernement n'a pas hésité à investir lui-même dans des plates-formes de crowdlending pour soutenir les entreprises.
En France, obtenir un agrément de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ou de l'Autorité des marchés financiers (AMF) est beaucoup plus long et difficile, ce qui fait peser une incertitude sur la capacité de la start-up à parvenir à travailler un jour, incertitude que les investisseurs n'apprécient guère. « C'est un frein au départ, admet Eric Charpentier, fondateur de Payname, plate-forme de paiement entre particuliers. Mais une fois l'agrément obtenu, c'est un gage de qualité et de pérennité. » La sévérité française a des avantages qui se feront sentir à plus long terme. Mais pour Philippe Gélis, fondateur de Kantox, « Paris ne rattrapera pas son retard mais peut gagner une deuxième place en Europe, à condition d'accélérer le mouvement, et en particulier l'octroi des agréments qui conditionne souvent les levées de fonds. Sinon, le risque est que le tissu français des 'fintech' ne soit pas assez solide et que les entreprises anglaises s'installent en France et prennent le marché. » Une crainte partagée par Philippe Collombel, managing partner chez Partech Ventures. « Il faut absolument que régulateurs et financeurs s'impliquent pour permettre aux 'fintech' de se développer plus vite, estime-t-il, et que les acteurs traditionnels interviennent pour apporter des capitaux mais aussi collaborer avec elles et consolider le tissu local. »
Pour cela, les fintech doivent se faire connaître. Trente-six d'entre elles ont, en juin dernier, fondé France Fintech, leur association professionnelle destinée à « fédérer une communauté, faire avancer la 'fintech' et parler aux autorités, aux journalistes », détaille Alain Clot, son président qui parle les deux langues, celle de la finance traditionnelle et celle des fintech. « Nous devons faire savoir que la 'fintech' française existe, y compris à l'étranger où des Français sont à l'origine de grandes réussites, comme Arnaud Laplanche, fondateur de LendingClub. Depuis la création de France Fintech, des contacts internationaux se nouent et de grands établissements financiers, des fonds, des cabinets d'avocat, de consultants nous ont demandé à participer. » Car pour construire un secteur de la fintech dynamique et créateur de valeur, les start-up et les acteurs traditionnels ont besoin de trouver des modes de collaboration. Sur ce plan, une vraie dynamique s'installe avec les acteurs étrangers autant qu'avec les établissements français. « Nous avons des contacts avec des organismes intéressés par des partenariats ou collaborations au Canada, au Royaume-Uni, à Hong Kong, Singapour, Berlin, Tel Aviv, constate Cédric Teissier, CEO de Finexkap. Les investisseurs étrangers observent ce qui se passe en France et nous avons des contacts informels avec beaucoup de start-up via des incubateurs et des accélérateurs. » Avoir une vision internationale dès le départ permet de préparer son expansion au-delà des frontières, ambition que partagent la majorité des fintech. Moneytis, par exemple, comparateur de services de transfert d'argent, vient de rejoindre l'accélérateur d'ING à Amsterdam. Un point faible, la sécurité Les banques françaises sont en éveil, soucieuses de ne pas rater des innovations qui pourraient bouleverser leurs métiers. BNP Paribas a confié à Natalie Michel, responsable de l'innovation pour la banque de détail, la mission de parcourir le monde pour établir des liens avec les fintech prometteuses. « Les 'fintech' se rejoignent sur une promesse : replacer le client au coeur des modèles. Elles visent l'excellence de l'expérience client en s'appuyant sur des solutions simples, accessibles et transparentes, estime-t-elle. BNP Paribas leur apporte de son côté une expertise sur la sécurité ou le modèle bancaire. Travailler main dans la main est donc un moyen de construire ensemble une offre plus attrayante tout en respectant les contraintes bancaires. » La banque a développé plusieurs programmes de collaboration avec des start-up, elle en héberge quelques-unes à Paris et à Massy, elle leur permet de travailler avec des entreprises plus grandes grâce à « Innov&Connect ». Un « hackathon » international est en cours et les cinq gagnants sélectionnés en novembre verront leur projet mis en oeuvre en grandeur réelle chez BNP Paribas. De son côté, Société Générale a décidé de participer à l'accélérateur Accenture de Londres au côté d'autres banques. « Nous multiplions les rencontres avec les start-up avant tout pour développer les contacts avec nos métiers et éventuellement pour faire des acquisitions, déclare Aymeril Hoang, directeur de l'innovation. Au niveau national, il serait intéressant de lancer un grand événement du type Finovate (conférences dédiées aux 'fintech' aux Etats-Unis et à Londres) afin de créer des ponts au-delà de la France. »
Chez BPCE, le prisme est plus hexagonal avec un objectif concret : réaliser des prototypes avec des start-up sur des sujets susceptibles d'améliorer la relation client et les méthodes de travail internes. « Nous voulons apprendre à travailler différemment, accélérer la mise en oeuvre de projets et générer des idées nouvelles », estime Philippe Poirot, directeur développement digital transformation et qualité. Le groupe a d'ailleurs créé Smoney, sa plate-forme d'innovation dans les paiements, en rachetant sa technologie à une start-up française. Preuve que, entre fintech et acteurs traditionnels, le terrain d'entente existe. Si la collaboration est fructueuse, Paris et la France auront de quoi rivaliser avec les autres capitales.
We are pleased to announce the launch, 27th July, of our first integration of the FlyR platform into the AXA Schengen website – for a test and learn phase. Attached is a link to the branded site for your information.
https://flights.axa-schengen.com/
This integration adds value in terms of servicing for our customers who have just purchased our travel insurance to enter the Schengen area, assisting those who still need to book a flight. A one stop shop solution.
About FlyR
FlyR (http://flyrlabs.com/ ) is a start up business based in San Francisco
Beaucoup de voyageurs savent que les prix augmentent, mais moins que les prix baissent également. Selon le patron de Flyr qui assure aux acheteurs le prix des billets d'avion, en moyenne, un tarif augmente 28 fois et baisse 25 fois dans les six mois qui précèdent le départ. Cela correspond en moyenne à un nouveau prix tous les 3 jours et demi.
Cela ne veut pas dire pour autant que les prix évoluent de manière homogène. Les tarifs peuvent évoluer jusqu'à plusieurs fois par jour. En moyenne, un tarif sur quatre observé changera dans les 24 heures.
Afin de ne pas payer au prix fort son précieux sésame aérien, voici quelques recommandations d’Alexandre Migan.
Le voyageur expérimenté sait que s'il attend trop longtemps pour réserver un billet, il s' expose à des hausses de prix. Mais qu'est-ce qu'il est entendu par "trop longtemps" ? Alexandre Migan observe une limite de l'ordre de 14 jours avant le départ en dessous de laquelle, de manière générale, les tarifs augmentent systématiquement... et parfois drastiquement.
Acheter trop tôt implique que l'on peut manquer les meilleures offres à venir. Acheter un vol au delà de quatre mois à l'avance revient au même que d'attendre la période de 3 à 4 semaines avant le départ. Le meilleur moment pour chaque tarif est différent, mais en général il faut viser la fourchette de 30 à 90 jours avant le départ.
Le nerf de la guerre en matière de volatilité des prix repose sur l'offre et la demande. Il faut réfléchir au moment où une majorité de voyageurs cherche à réserver des billets et s'y prendre légèrement avant - mais pas trop non plus -. D'où l'importance de s'intéresser à l'actualité des destinations visées (vérifier le contexte géopolitique et climatique, la tenue de salons ou congrès...).
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021138763877-prix-des-billets-davion-quand-et-comment-payer-le-moins-cher-possible-1128707.php?tzqH313UDU7zTE4k.99
Travel Industry Veterans to Help Guide Fast-Growing Travel Tech Startup in Europe
SAN FRANCISCO, California — Today, FLYR Inc., the data science company focused on forecasting airfare volatility, announced the addition of Charles Petruccelli and Frederic Vanhoutte to the advisory board of FLYR International.
Petruccelli was previously the longtime President of Global Business Travel at American Express, where he was also responsible for AMEX’s global strategy with airlines. In addition to his advisory capacity, Petruccelli will be formally joining the board of directors of Paris-based FLYR International.
Frederic Vanhoutte is a strong reference within the French travel and tourism industry. In addition to founding and helming a number of travel, hospitality, and technology companies, he is also a member of the National Tourism Council of France and President of the Commission on “Connected Travel” at Syndicat National des Agences de Voyages, the French national association of travel agencies.
“We are truly thrilled to be joined by Charles Petruccelli and Frederic Vanhoutte,” commented Alexandre Migan, General Manager of FLYR International, “As game-changers in their own right, their decades of experience and insights in the travel space will prove invaluable to a fast-growing company like FLYR.”
Today’s announcement follows the launch of FLYR International in January, with an investment in the entity by AXA Strategic Ventures (formerly AXA Seed Factory) and the closing of a seed financing of $3.7 million, in the US. FLYR expects to begin fare prediction support for European flights, as well as offer its FareBeacon alert and FareKeep price protection products, in Spring 2015.
About FLYR — FLYR Inc. is a data science company first conceived to relieve a universal pain point among travelers — the guessing game of booking airfares. The company’s unprecedented Foresight™ engine produces a comprehensive set of prediction data down to a flight-by-flight level. Visit www.FLYRLabs.com for more information.
Media Relations Contacts:
FLYR EMEA: Alexandre Migan : [email protected]
Aujourd'hui, pas une seule entreprise n'échappe au sésame de l'expérience client. Les banques sont aux premières lignes encore secouées par l'électrochoc de la grande crise et mettent en place des outils pour mesurer le taux de satisfaction de leurs clients afin de l'améliorer. L'objectif est de fidéliser les clients pour enrayer l'attrition.
L'expérience client est devenue le nouveau sésame des banques et des assurances. La grande crise de 2008 a encore accentué ce besoin des entreprises financières à jouer la carte de la satisfaction de leurs clients. Tout un monde de confiance et de transparence était à reconstruire et dans certains cas, tout simplement à construire. Mais cette expérience est indissociable d'un contexte où les relations entre les entreprises et leurs clients ont été refaçonnées par les évolutions technologiques. L'assurbanquier AXA a ainsi décidé de miser sur le partenariat avec les startups via un fonds « Axa Strategic Ventures » destiné à cibler des opportunités contribuant à améliorer l'expérience client. Le développement du digital a engendré une multiplication des points de contacts et des canaux, en conséquence, le parcours client s'est complexifié en devenant omnicanal. Et dans ce nouvel univers, la satisfaction du client prend une dimension particulière car l'objectif est de le fidéliser pour limiter l'attrition.
Les banques sont très attentives au désormais fameux Net promoter score (NPS) mis au point par le cabinet Bain & Company. En 2014, la majorité des grandes banques internationales sont parvenues à doper leur taux de recommandation. Les américaines comme JP Morgan ou Citibank ont particulièrement bien tiré leur épingle du jeu puisque leur taux de recommandation a quasiment doublé en un an pour atteindre 16% fin 2014, selon l’étude annuelle menée par le cabinet Bain & Company dans 22 pays, auprès de 83 000 consommateurs.
La France connait une évolution similaire. A fin 2014, les banques de réseau affichent un taux de recommandation de -11%, contre -15% en 2013. Alors que les banques en ligne sont toujours les plus plébiscitées avec un NPS global de 52%. Les banques mutualistes et affinitaires, en tête desquelles La Banque Postale, affichent de leur côté un taux de 11% en 2014, contre 8% un an plus tôt.
Toutes les banques ont aujourd'hui développé des outils pour mesurer cette satisfaction.
Chez HSBC par exemple, le pôle Voix du client évalue au niveau national chaque trimestre, les items-clés de la relation client sur l'ensemble des canaux et des produits. Au niveau des agences, des outils ont aussi été mis à disposition des directeurs afin de recueillir un score de satisfaction globale dans leur agence, des indicateurs de performance et une analyse des verbatims clients. Le directeur peut utiliser les commentaires et les bons scores pour valoriser le travail de son équipe, mais aussi s’appuyer sur les items défaillants pour effectuer des animations sur les points à améliorer.
L'Expérience Client peut se définir comme le ressenti cumulé par le consommateur à la suite de toutes ses interactions avec une entreprise, représentée par ses employés, ses produits, ses magasins et sites internet ou encore ses campagnes marketing et même ses valeurs. Pour mesurer in situ la qualité de ces contacts, HSBC a mis au point des visites mystères dans les agences. Elles permettent aussi de recueillir la perception des clients.
De son coté, ING Direct a lancé une campagne publicitaire audacieuse réalisée par l'agence de communication DDB° Paris, qui compare la relation bancaire à une relation amoureuse. L'acteur se remémore une relation peu transparente, qui se termine par la rupture... Puis d’ un ton jovial il annonce avoir trouvé « celle qui ne lui cache rien ». Sa nouvelle banque. Donc une relation globale car l'expérience client inclut tous les points de contact, avant, pendant ou après l'acte d'achat, mais ne s'y limite pas.
En effet, elle aborde l'entreprise dans sa globalité, en tenant compte des contacts directs et indirects avec le client. Convaincue de cette exigence, Citibank a procédé au début de l'année à une refonte majeure de l’interface de ses presque 10 000 automates installés aux États-Unis. L’ambition de cette modernisation est de rendre l'utilisation des appareils plus intuitive, plus facile, plus fluide et plus rapide, ce qui doit contribuer à améliorer non seulement la satisfaction des clients mais également, dans une certaine mesure, la performance du réseau de GABs. Ainsi, les efforts visant à transformer l'expérience d'achat en un moment d'enchantement, le fameux « effet whaou ! », ne suffisent pas à eux-seuls, mais doivent s'inscrire au sein d'un parcours client « bout en bout » à la fois du point de vue du client comme le service après vente et de l'entreprise avec sa gestion du parcours invisible pour le client.
Encadré(s) : François Robinet, François Robinet, Président d'Axa Strategic Ventures
« Nous pensons que l'amélioration de l'expérience client est un thème global »
- Vous venez de créer le fonds « Axa Strategic Ventures » destiné à cibler des opportunités contribuant à améliorer l'expérience client, est-ce stratégique pour vos métiers ?
Oui complètement car investir dans ces startups qui peuvent impacter l'expérience client est essentiel. C'est ce que la technologie et l'innovation permettent de faire en améliorant l'expérience client. Ensuite de manière générale, l'assurance n'est pas réputée pour avoir le meilleur savoir-faire au niveau de l'expérience client et ces investissements vont contribuer à l'améliorer. C'est d'autant plus important car l'assureur a un rôle sociétal positif et la technologie va réconcilier l'expérience client avec ce rôle. Axa a également une activité bancaire et cette initiative va aussi nous permettre de poursuivre l'amélioration en proposant aussi de nouvelles expériences client dans la banque comme nous l'avons fait avec Soon par exemple.
- Vous comptez vous déployer sur de nombreux continents ?
En effet, notre fonds est doté de 200 M euros et sa vocation est de grandir. Nous nous déployons en Europe et nous sommes en train de le faire aux Etats Unis et nous envisageons aussi de le faire en Asie. C'est un fonds global. Et même si chaque culture va vivre l'expérience client de façon différente, des entreprises comme Amazon ont développé des approches globales pour la consommation. Même si, en ce qui concerne les produits financiers, les spécificités locales sont plus importantes, nous pensons que l'amélioration de l'expérience client est un thème global. Nous avions déjà sept entreprises en portefeuille dans le fonds Axa Seed Factory qui ont désormais intégré Axa Strategic Ventures pour financer leur développement.
- Quelles sont par exemple les expériences clients que vous allez financer ?
La startup américaine Flyr, par exemple, dont l'activité consiste à prévoir le prix des billets d'avion grâce à un algorithme et dont l'originalité est de garantir ce prix. En tant qu'assureur, nous pouvons utiliser cette société en association avec notre assurance voyage. La startup Climat Secure est un autre exemple. Cette société produit des données météo de façon très granulaire qui nous permettent de faire de l'assurance paramétrique. Nous pouvons par exemple assurer une parcelle de terrain contre le gel ou les inondations. L'assurance s'adapte ainsi à un besoin personnalisé et cela peut se décliner dans tous les pays du monde. Nous n'avons bien sûr, pas de velléités d'absorption systématique de start-ups car ce fonds n'est pas un moyen de faire de l'acquisition.
Parallèlement aux initiatives internes, l'assureur compte investir dans les cinq ans 200 millions d'euros dans des start-up à l'échelle mondiale.
Le groupe Axa se veut toujours plus conquérant dans l'innovation. Créée en février 2015, Axa Strategic Ventures, société de l'assureur dédiée à des investissements dans des start-up, se déploie et vient de réaliser un premier investissement de près d'un million de dollars (930.000 d'euros) dans Evercontact, spécialisé dans l'extraction de coordonnées dans les e-mails. « Axa Strategic Ventures a pris le relais d'Axa Seed Factory, véhicule pilote de 10 millions d'euros lancé en 2013 par Axa France et dont le périmètre était limité aux start-up françaises en phase d'amorçage. Or nous avons constaté un réel besoin d'accompagnement à l'échelle internationale pour ces sociétés, ainsi bien sûr qu'un besoin d'étendre nos investissements à toutes les régions où des start-up émergent », commente François Robinet, président d'Axa Strategic Ventures.
Un ancrage en Asie à l'étude
La société de capital-risque élargit dès lors son terrain de chasse et intègre, outre les investissements dans la phase d'amorçage des sociétés, ceux dans les entreprises plus matures (late stage). Les investissements réalisés par Axa Seed Factory (Fundshop, Particeep, Widmee, FlyR et ClimateSecure), repris par Axa Strategic Ventures, viennent compléter le portefeuille, appelé à croître. A changement de dimension, élargissement des moyens. Le véhicule, dont Axa représente l'unique investisseur, dispose dans un premier temps de 200 millions d'euros. « Notre objectif est d'investir cette enveloppe dans les cinq ans », prévoit François Robinet, ajoutant que ce montant pourra être rehaussé en fonction des opportunités et de l'expansion géographique.
Axa Strategic Ventures développe actuellement ses assises à l'international. « Nous déployons les structures juridiques dans les différents pays, avec en Europe des implantations principales à Paris et Londres et des relais à Berlin et Zurich », explique le dirigeant. Aux Etats-Unis, des bureaux sont en cours de constitution à San Francisco et New York, tandis que la société réfléchit « très activement » à une implantation en Asie. Parallèlement, les occasions ne manquent pas. « Le flux de dossiers que nous recevons se révèle significatif et de qualité », observe-t-il. Et les secteurs visés sont multiples. « Les principaux thèmes d'investissement sont aujourd'hui le 'big data', au coeur du métier de l'assurance, les objets connectés en vue de mieux comprendre le rapport risques-clients ou encore l'e-commerce appliqué à l'assurance. Notre objectif est plus globalement d'investir dans ce qui va améliorer l'expérience et le parcours client au sein d'Axa », synthétise François Robinet.
Au-delà de l'aspect financier, « l'idée est de participer à la transformation du groupe et de faciliter la mise en relation entre ces start-up et les différentes activités d'Axa », développe le président. Une coentreprise a été créée entre Axa Corporate Solutions, filiale dédiée aux grandes entreprises, et ClimateSecure, spécialisée dans l'analyse de données météo. De même, des synergies pourraient intervenir entre la société FlyR, qui anticipe l'évolution du prix des billets d'avion, et les activités d'assurance voyage d'Axa.
Les effectifs suivent dans ce contexte une pente ascendante. « Nous sommes en phase de recrutement, annonce François Robinet. Nos équipes devraient prochainement atteindre une quinzaine de collaborateurs, alors que nous n'étions que deux à l'origine de ce projet. »Ces investissements dans des start-up complètent une palette d'initiatives internes. Axa, à travers ses différentes activités, a ainsi investi 950 millions d'euros sur les trois dernières années dans des projets d'évolution interne pour anticiper les transformations liées à la révolution numérique. A cela s'ajoutent différents dispositifs : Axa Lab (observatoire au sein de la Silicon Valley), Start-in (qui vise à développer la réflexion d'équipes internes sur des idées nouvelles) ou encore le Data Innovation Lab (centre d'expertise pour la recherche et l'innovation autour du big data). Axa, via son entité internationale d'assurance Direct Axa Global Direct, a par ailleurs lancé en décembre dernier avec l'agence de développement économique Paris&Co un programme d'incubation... dans lequel Evercontact avait fait son entrée.
La conquête de l'innovation constitue un axe également développé par de nombreux acteurs financiers français, qui multiplient les initiatives. Alors que l'an passé, Crédit Agricole a ouvert un village dédié et que Covéa a mis sur pied un incubateur spécialisé dans l'habitat connecté, BNP Paribas a lancé la semaine passée un espace d'hébergement de start-up.
SAN FRANCISCO, California — Today, FLYR Inc., the data science company focused on forecasting airfare
volatility, announced the closing of its seed financing of $3.7 million.
The round was led by Streamlined Ventures and Montage Ventures, and also included Western Technology
Investment and several leading angel investors.
“We are truly thrilled to close on such a successful funding,” said Jean Tripier, cofounder
and CEO of FLYR. “We see a world of new possibilities being enabled by the industry’s most advanced fare forecasting and protection technology.”
FLYR specializes in applying advanced data science and machine learning to develop predictions for
airfares and other yield managed products. Users of FLYR’s Foresight™ technology are finally able to
answer the ageold question of “Should I buy now?” Integrations are already underway with a number of
major global players in the online travel space.
“Data is key. Everything we do is data centric: from realtime risk management to the dynamic pricing of our products,” added Alex Mans, cofounder and CTO of FLYR. “In the near future, users will be so empowered by data intelligence that they’ll wonder how they ever managed to book travel without our technology.”
Today’s announcement follows the launch of Parisbased joint venture FLYR International in January 2015, which included a $500,000 investment* by AXA Strategic Ventures in the EMEAfocused
entity. The company recently added Charles Petruccelli to the Board of Directors and Frederic Vanhoutte to the Board of Advisors of FLYR International. Petruccelli was previously the President of Global Business Travel at American Express, while Vanhoutte is among the highest profile entrepreneurs within the French travel and tourism industry.
*The investment in FLYR International was not included in calculating the $3.7 million round for FLYR Inc.
Visit : www.FLYRLabs.com for more information.
AXA today announced the launch of AXA Strategic Ventures (AXA SV), a €200M venture capital fund dedicated to investing AXA Group money in budding strategic innovations in the insurance, asset management, financial technology and healthcare service industries. Led by François Robinet, with a presence in San Francisco, New York, London, Paris, Zurich and Berlin, and plans to launch a presence in Asia in the near future, AXA SV will have on-the-ground coverage of investment opportunities across the globe on behalf of AXA Group companies.
AXA is launching AXA SV in order to harness technological disruption for the benefit of AXA Group companies. The quality of interactions with customers is a priority for the Group. Complementing internal efforts to improve customer experience by bringing in new approaches, technologies and business models being developed by young innovative companies can only lead to stronger results. The Group will aim to provide these start-up companies with funding expertise and market access, bringing together their entrepreneurial agility and the experience of a global leader in financial services.
“Through AXA Strategic Ventures, we will leverage our global reach, capital and scale to serve as an accelerating force for start-up companies which have the potential to bring new approaches to the insurance model. We are aiming through this investment to better serve our customers and improve our daily interactions with them”, said Henri de Castries, Chairman and CEO of AXA.
AXA has already successfully seeded start-ups in Europe, with investments in five companies through the “AXA Seed Factory” - a seed fund launched in France in June 2013 and that will now be part of AXA SV: Particeep, Widmee, Flyr International, Fundshop and ClimateSecure. These firms bring the latest technology to the areas of, respectively, investing, customer acquisition, travel insurance, portfolio management and climate change consulting. AXA SV will invest AXA Group money in various fields such as healthcare, peer-to-peer insurance, micro-insurance, data analytics, etc; thereby not only contributing to a stronger customer experience, but also anticipating their needs.
Find more information on AXA Strategic Ventures: www.axa.com, www.axastrategicventures.com
AXA Strategic Ventures’ portfolio companies to date:
The algorithms developed by this San Francisco-based startup company enabling airfare predictions up to 120 days in advance could revolutionize the travel and travel insurance markets. This $500,000 funding raised to launch FLYR International marks the 4th investment by AXA Seed Factory since its creation in June 2013.
AXA Seed Factory is a seed fund specialized in digital services related to insurance and banking businesses. The fund operates as a business incubator and accelerator that co-invests with Business Angels or Venture Capital Funds in innovative and high potential start-up companies. The Fund is looking for disruptive ideas from which new market practices could emerge, with a special interest in financial decision support tools based on the use of big data. The investment in FLYR announced today is perfectly in line with this approach.
The concept created by FLYR helps improve clients’ control over their travel preparation. Currently, when buying a ticket and possibly travel insurance afterwards, people have little control over the costs implied. With this, insurance products will enable people to secure airfare prices for a given time before they decide to buy. Travelers will therefore reduce costs and uncertainty when planning their trips. Ultimately, given the increasing weight of the online travel industry which reached close to 580 Dollar billion sales in 2014, this innovative idea represents a strong potential for a Group like AXA. The travel insurance market alone is worth 14 Dollar billion with 5% yearly growth prospects over the coming 3 years.
“With the ability to predict airfares up to 120 days in advance, FLYR allows the client to know when to buy his ticket at the best price” said Minh Q. Tran, Managing Partner of AXA Seed Factory. “This decision support tool has the potential to fundamentally change the tourism and travel insurance industries,” he added.
FLYR’s API already provides daily millions of predictions in the US and will extend this offer to Europe in early 2015. “We are proud to partner with AXA Seed Factory and bring our solutions to many more travelers in France and Europe,” said Jean Tripier, CEO and co-founder of FLYR.
About AXA Seed Factory
AXA Seed Factory is a seed fund specialized in digital insurance and banking. The fund acts as a holding built to help experienced entrepreneurs to launch new disruptive ideas. It also operates like a business incubator and ideas accelerator which co-invests with business angels or venture capital funds in innovating startups with strong synergies among them. For more information : www.axaseedfactory.com
About FLYR
FLYR, Inc. is a data science company first conceived to relieve a universal pain point among travelers — the guessing game of booking airfares. While previous prediction solutions only allowed for basic forecasts on a route-by-route basis, the Foresight engine produces a comprehensive set of prediction data down to the individual flight. For more information : www.flyrlabs.com.
Les algorithmes développés par cette startup installée à San Francisco permettent de prédire les prix des billets d’avion jusqu’à 120 jours à l’avance, ce qui pourrait révolutionner l'industrie du tourisme et de l'assurance voyage. AXA Seed Factory réalise avec FLYR son 4ème investissement depuis sa création en juin 2013. Le tour de table global est de 500 K$.
AXA Seed Factory est un fonds d'amorçage spécialisé dans le domaine du numérique autour des métiers de l'assurance et la banque. Le Fonds opère comme un incubateur et un accélérateur d'idées qui co-investit avec des "Business Angels" ou des fonds de capital risque dans des start-ups innovantes à fort potentiel. Le Fonds recherche donc des idées disruptives qui pourraient changer les pratiques de marché, en particulier dans le domaine des outils d’aide à la décision financière basés sur des données massives (« big data user tools »). L’investissement annoncé ce jour dans FLYR s’inscrit dans cette démarche.
L’innovation développée par FLYR permet au client de reprendre la main sur la préparation de son voyage. Jusqu’ici, un voyageur achetait d’abord son billet puis, éventuellement, une assurance en cas d’annulation, avec tous les coûts que cela suppose. Désormais, il pourra, avant même d’acheter son billet et pour un coût bien inférieur à une assurance annulation dite « classique », acheter une assurance qui lui garantit que le prix de son billet restera le même s’il se décide à l’acheter. Il réalise ainsi une économie tout en planifiant son voyage sans incertitude. A terme, cette innovation possède également un fort potentiel pour un assureur comme AXA, dans un marché du tourisme qui a vu ses ventes en ligne dépasser les 500 milliards d’euros dans le monde en 2014. Le marché de l’assurance voyage représente quant à lui 12 milliards d'euros avec des perspectives de croissance annuelle de 5% sur les 3 prochaines années.
« En prédisant les prix des billets d’avion jusqu’à 120 jours à l’avance, FLYR permet de savoir quand acheter son billet au meilleur tarif », a déclaré Minh Q. Tran, le Directeur Général d'AXA Seed Factory. « C’est un outil d’aide à la décision d’achat qui peut révolutionner l'industrie du tourisme et de l'assurance voyage », a-t-il ajouté.
FLYR fournit déjà des millions de prédictions de prix de billets d’avion chaque jour aux Etats-Unis, et déploiera ses services en Europe courant 2015. « Nous sommes très heureux de nous associer à AXA Seed Factory pour développer notre présence en France et en Europe », souligne Jean Tripier, Président Directeur Général et co-fondateur de FLYR.
A propos d’AXA Seed Factory
AXA Seed Factory est un fonds d'amorçage spécialisé dans le domaine du numérique autour des métiers de l'assurance et la banque. Le fonds fonctionne comme une holding animatrice pour aider des entrepreneurs expérimentés à lancer de nouvelles idées disruptives. Elle opère également comme un incubateur business et accélérateur d'idées qui co-investit avec des « Business Angels » ou des fonds de capital-risque dans des start-ups innovantes à fort potentiel qui ont de fortes synergies entre elles et les aide à fédérer leurs moyens. Pour plus d’informations : www.axaseedfactory.com
A propos de FLYR
FLYR est une startup basée à San Francisco, spécialisée dans la prédiction des prix des billets d’avion et le big data appliqué au secteur du tourisme et de l'assurance voyage. FLYR a développé un outil d’aide à la décision d’achat permettant de savoir, jusqu’à 120 jours à l’avance, quand acheter son billet d'avion au meilleur tarif. FLYR développe également des solutions web et mobiles permettant à ses partenaires de maximiser leur trafic et la conversion de visiteurs en acheteurs. Les services de FLYR sont disponibles via une API, une application mobile et une plateforme web, également exploitables en marque blanche. Pour plus d'informations: www.flyrlabs.com. / Pour une démo: www.getflyr.com
http://about.me/minh_q_tran
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